Pour comprendre la référence, il faut avoir vu le film avec George Clooney. Quoiqu’il en soit, ceux qui me connaissent sont familiers avec mes « aventures » ferroviaires. Désormais, j’ai changé d’échelle. En banalisant les trajets aériens dans ma vie, j’ai également transposé mes manies, mauvaises en un sens, mais ce qui rend la vie excitante dans un autre.
Non seulement j’avais réservé mon billet d’avion de Christchurch à Paris, et son jumeau domestique Dunedin-Christchurch, à peine 2 jours avant mon départ; mais pire que ça, j’ai trouvé le moyen de raté mon vol domestique. Malheureusement, je n’avais pas pris l’assurance annulation et les intervalles entre avions étaient courts.
Cependant, à l’aéroport de Dunedin, l’agent d’accueil a été d’une grande assistance. Il a même réussi à me mettre dans un avion pour Christchurch qui était plein, du fait des vacances. Je devais tenter de rattraper mon avion réservé, car il avait du retard. Enfin, la chance ne peut pas toujours sourire 2 fois d’affilé. Conclusion, je l’ai raté. Puis j’ai passé un certain temps au téléphone pour trouver une solution. Les options m’étant proposées étaient à la fois HORS-de-prix, et ne me permettaient même pas d’arriver en France dans les temps requis. Donc, je suis passée à l’alternative n°2. Faut pas se laisser abattre par un mécontentement dans ces cas-là, sinon c’est la fin des haricots.
J’ai alors réservé un nouveau vol (youpi!), aller simple, cher mais moins que l’alternative n°1, et d’avantage adapté en terme de timing. Après de l’attente, vol intérieur jusqu’à Auckland. Je dois dire que cet aéroport sait s’y faire avec les zones d’attente passagers: sculpture géante façon luminothérapie et petits oiseaux, ainsi que de gentils fauteuils et canapés. Ils ont bien compris que les passagers internationaux ont besoin de se détendre.
Attente à nouveau, puis embarquement pour un vol de plus de 24h, avec Air New Zealand, passant par Hong Kong. Enfin une compagnie aérienne qui ne transforme pas ses passagers en glaçon. A dire vrai, il faisait même chaud, en NZ, dans l’avion, et dans les différents aéroports visités. Et côté qualité du service, j’ai particulièrement noté la qualité de la vaisselle des plateaux repas; ce n’était pas du plastique de bas étage. Et trop mignon, ils donnaient même des petits verres à vin. Faut vraiment que j’en trouve pour compléter ma vaisselle, car ils étaient adorables. Pour continuer dans la thématique « ils nous nourrissent », parce que c’est concrètement notre activité principale avec le visionnage de films, les horaires et les enchainements de menus étaient plutôt comiques: diner à 1h du mat, puis petit-déj, ET brunch, ET snack (avec de la glace Haagen-Dasz s’il vous plait!), ET déjeuner, le tout en moins de 24h.
Comme si tout cela n’avait pas rendu ma vie assez mouvementée, en arrivant à Londres, certains sacs ont été mal placés. Du coup, on était quelques uns à attendre plus longtemps, craignant qu’ils n’aient été perdus. Heureusement, ce n’était pas le cas, faut quand même pas abuser. Là, il me fallait encore acheter un billet d’avion pour Paris. Pour des raisons tarifaires, j’ai du attendre (encore, mais bon j’étais plus à ça près). Mais, ô ironie, l’avion a ensuite été retardé pour: problème technique, recherche de pilote, et orages sur Paris. Résultat, départ avec 1h30 de retard environ. Ils nous ont carrément servi notre snack avant même le décollage, c’est pour dire.
Mais l’avantage avec tant d’avion, c’est que ça banalise ce type de trajet, même en terme de durée. Au final, ce n’est pas si terrible physiquement. Et en vol, j’ai pu profiter de plus d’une jolie vue: montagnes blanches de jour, grandes villes illuminées de nuit.
Ce qui me donne le plus l’impression d’être dans le film « In the air », c’est que je vais renouveler l’expérience (avec moins de galère en principe) dans à peine 3 semaines, soit un cumul remarquable de 70 à 80h de trajet dans cet intervalle. Plutôt impressionnant, hein?