Employée à développer mon expertise en matière d’offre internet, ma propre situation a souffert de négligence. Une souscription, une presque installation, et une annulation. En un temps pas vraiment record de 2 semaines.
Entre temps, j’ai pu me divertir avec une fuite d’eau, 2 douches froides, et les problématiques administratives courantes lors d’un emménagement. Résultat, c’est reparti pour un tour. Mais entre l’échec et la nouvelle partie, une bonne semaine s’est écoulée. Sur ce, j’ai trouvé une meilleure offre ailleurs.
L’UGC des Halles est devenu ma box internet personnelle. Une offre double play fort intéressante qui permet de profiter d’une connexion wifi gratuite (fauteuils fournis) et d’un programme de vidéos à la demande renouvelé chaque semaine. Un nouveau rituel est ainsi venu marquer le rythme de mes journées. Equipée de mon petit ordinateur personnel, je m’appuyais sur l’accès internet UGC pour traiter mes obligations administratives les plus urgentes, en attendant le début de ma séance de cinéma. Venait alors l’heure du film. Munie de ma carte UGC illimité, le ciné s’est imposé comme ma télévision, une télévision avec écran géant qui bat tous les geeks et leur matériel high tech. Il ne manque plus que le service téléphonie pour le glisser dans le comparateur.
Cependant, l’illimité amène de nouveaux risques, ceux de la découverte. En sélectionnant le premier ou second film qui tombe sous la main, on enrichit certainement sa culture… Mais on s’expose également à quelques navets. C’est un peu comme regarder TF1 au final.
Métamorphoses
Premier film de la semaine, premier supplice. Tellement bizarre que je lui préférerais presque l’original des « Métamorphoses » d’Ovide. Presque… Un concept bizarre, un scénario complètement frappé, et un jeu d’acteur typiquement français qui pousse au désespoir. Je comptais les minutes. De surcroit, le réalisateur abuse de la nudité sans enrichir le film qui équivaut à un devoir d’amateur commandité par un professeur de Français défoncé. Quitte à apprendre quelques notions de mythologie, je préfère largement les lire dans « La mythologie pour les nuls ». Il faut définitivement être tordu pour produire un film pareil.
Near Death Experience
Soporifique. Mon parcours films français se poursuit tout naturellement avec nouveau film des plus bizarre. Une histoire de fou qui gratte un petit sourire de 2 secondes. Un souffle d’air insuffisant. Le temps dans la salle passait lentement. Pour parfaire le tout, l’amateurisme était frappant. Une qualité d’image équivalente aux camescopes des années 90, en fond de plans banals et fades. Le réalisateur semble ne pas savoir tenir une caméra. Je doute que le cadrage médiocre relève d’un choix artistique. Il est temps que j’arrête les films français. On dirait qu’ils ont tous été réalisés par des étudiants maladroits et perturbés.
Hippocrate
Enfin un film français qui a l’allure d’un film. L’immersion dans la vie fictive d’un interne en médecine qui ne donne vraiment pas envie de prendre sa place. Un résultat pas révolutionnaire, les clichés occupant une part importante dans l’histoire. La réalisation tient la route. Intéressant, mais pas incontournable.
Deepsea Challenge
A travers ce documentaire en 3D, on découvre une vocation chez James Cameron qui transparait dans plusieurs de ses films les plus légendaires. Le réalisateur d’Abyss et de Titanic se révèle ainsi passionné par l’exploration, au point d’organiser une incroyable expédition sous-marine à grande profondeur. De l’origine du projet Deepsea Challenge, à la réalisation de la plongée en sous-marin à 11km de profondeur dans la plus grande faille au monde, le documentaire est présenté de manière dynamique pour un sujet des plus intéressant. Pour qui aime les oeuvres de James Cameron et s’émerveille facilement face au grand bleu, ce film vaut le détour.