Les calendriers de l’avant ont trouvé leur place en rayons, les Kinder Shokobons et autres délices, les Ferrero Rochers et chaussettes remplies de chocolats, toutes ces merveilles annonçant déjà l’arrivée de Noël. Normal, on est fin octobre.
A l’époque de mon enfance, lorsqu’il n’était pas encore possible de préparer sa liste avec une recherche internet, c’était également la période des catalogues de jouets. Une période attendue, où le facteur n’avait pas intérêt à nous chiper les pubs. Désormais, les offres de Noël vont prendre forme sur les sites internet, tandis que le rayon Kinder et chocolats n’aura de cesse de me faire de l’oeil. Jusqu’à ma défaite…
Mais pour la première fois, j’ai pu voir Noël approcher, littéralement accroché devant mes yeux, en rentrant de mon rituel UGC du vendredi. Après avoir épuisé la batterie de mon appareil photo sur l’île de la Cité aux lumières tamisées, voilà que j’aurais bien voulu pouvoir prendre une photo. Un petit équipement de levage installé sur mon chemin abritait le technicien chargé d’accrocher les décorations de Noël parisiennes. Une opération bien avancée à mon passage, que l’on n’a pas l’occasion de voir se dérouler tous les ans. Un timing que je trouve amusant, puisqu’il s’agissait précisément du soir d’Halloween. J’imagine déjà le Père Noël en train de sculpter sa citrouille, prêt à enfiler son costume de zombie.
