Cette semaine, je me suis diversifiée. Sur mes trois séances, j’ai vu trois films complètement différents les uns des autres : « Samba », « Magic in the moonlight », et « John Wick ».
Samba
Un résultat pas trop mal pour ce film un peu éloigné de mon genre de prédilection. Faut dire, la musique sauve un peu le coup. Merci Ludovico Einaudi ! Les personnages haut en couleur de l’association centralisent les scènes les plus intéressantes du film. Le reste étant correctement tourné. Mais encore une fois, on a droit à une séquence de fin un peu pourrie, associée à une pseudo histoire d’amour qui ne sert à rien. Le film aurait mieux rendu sans.
Magic in the moonlight
Dès l’ouverture, Colin Firth s’impose comme un vrai caméléon. Une prestation époustouflante tout au long du film, alors même que son talent d’acteur fait déjà l’unanimité. Magic in the moonlight se dévoile comme un roman, stylisé à l’ancienne, présentant le charme idéalisé d’une décennie lointaine. Emma Stone, comme toujours, est excellente, dans un rôle un peu déjanté, presque autant que l’histoire. Le cheminement des pensées de l’illusionniste est digne d’un labyrinthe, avec des mini-monologues plus surréalistes les uns que les autres. Et étonnamment, malgré cette recette très étrange d’enquête, de roman, d’ancienne époque, et de personnages excessivement joyeux, le résultat donne une amourette assez sympathique. Une bonne dose de romance humoristique et une scène de clôture très bien pensée.
John Wick
Youpi! Un film d’action! En arpentant régulièrement les salles obscures, on se rend vite compte que les films d’actions constituent une denrée assez rare. Alors un qui se différencie, c’est encore mieux. Car de l’action, il y a tout ce qu’il faut. De bonnes bagarres, des flingues à gogo, un fils à papa russe neuneu pour cible, et un Keanu Reeves en ancien tueur à gage qui en impose. Mais le must dans ce film, c’est la manière dont le réalisateur dépeint la vie de tueur à gage, la vie ordinaire d’un homme pas ordinaire. On y pense jamais, mais il faut bien laver ses chemises après un affrontement sanglant. La classe d’un John Wick, ça s’entretient.