Un nouveau mois de cinéma s’est écoulé. Au menu ce mois-ci : La nuit au musée 3, Timbuktu, Papa ou maman, Jupiter, Cinquante nuances de Grey, American sniper, Kingsman, Les chevaliers du Zodiaque, et Tracers.
La nuit au musée : le secret des pharaons
Rien de tel qu’une bonne comédie légère avec Ben Stiller pour se remettre d’une longue semaine. « La nuit au musée 3 » est le remède idéal. L’histoire n’est pas plus originale que les précédents volets. Le principe reste le même, et c’est aussi bien. L’humour du film fonctionne toujours. Les artefacts de musée sont bien renouvelés, avec des effets spéciaux assez sympa. Le démon-serpent a vraiment de la gueule ! Et la petite statue bouddhiste est à mourir de rire. Un excellent divertissement.
Timbuktu
Bien que figurant dans ma sélection, je n’avais pas encore vu ce film. Voyant qu’il était dans sa 9e semaine de projection, j’en ai conclu qu’il devait y avoir quelque chose d’incontournable. Il est vrai que le film nous transporte dans un autre monde. Mis à part quelques scènes violentes, « Timbuktu » est assez paisible. Et ce malgré l’invasion des extrémistes en quête d’un soi-disant Djihad. La ville et le comportement de ses habitants impressionnent. Ils font face à la situation avec un calme remarquable. Il est triste de penser à la manière dont leur paix et liberté a été troublée.
Papa ou maman
Une comédie un peu plus réussie que prévu, mais assez tordue. La bataille entre les 2 personnages donne des scènes amusantes. A condition de faire l’impasse sur le caractère cruel des parents à l’égare de leurs enfants. En bref, les personnages sont fous.
Jupiter : le destin de l’univers
Un film de science-fiction grand public, doté de belles scènes de combat. Merci aux patins aériens de l’hybride. Les personnages sont assez stéréotypés, méchant par ci, gentil par là, soldat rebelle, et ingénue royale. La passage de l’administration est plein d’humour, une représentation très symbolique de notre quotidien d’humain. Entre les jolies robes de princesse, et les beaux muscles du héro, les images sont plaisantes. Un petit effet H2G2 avec le côté pion sur un échiquier géant, sans atteindre sa qualité d’humour ou son aura de film culte.
Cinquante nuances de Grey
Assez peu attirée par le pitch des bouquins, je souhaitais néanmoins découvrir cet incontournable culturel. Grand bien m’en a fait, car le film m’a réservé une bonne surprise. Dans l’incompréhension totale de l’attrait que pouvait susciter une histoire d’amour sado-masochiste, le film est parvenu à diffuser une certaine empathie à l’égard des personnages. Est-ce la réalisation, la musique ou les acteurs ? Probablement une formule combinée. Dans cet univers fictif, on comprend l’attrait du pouvoir et on se laisse fasciner par la manière dont l’héroïne se laisse embarquée dans cette histoire délirante, comme un papillon de nuit attiré par une lampe. Mais à voir la fin du film, où l’héroïne prend enfin la bonne décision, comment peut-il y avoir une suite logique ? Peu intéressée de base, j’attends désormais le prochain film.
American sniper
J’ignorais complètement l’histoire du protagoniste avant d’aller voir le film. Un scénario basé sur des faits réels, autour d’un sniper américain renommé. Impressionnant et déstabilisant, car il y a pas qu’un bon côté de la barrière. Le sniper découvre ainsi son équivalent dans le camp opposé. La vision du film reste, comme on peut s’y attendre, assez étroite, mais elle capte néanmoins l’attention. Cependant, la fin venue, on ne sait trop que penser des événements.
Kingsman : services secrets
A la vue de la bande annonce, je m’attendais à un bon gros navet, façon Mr Been ou Austin Powers. Pas ma tasse de thé. A priori, un film d’espion adolescent de mauvaise qualité. Mais contre toute attente, je l’ai trouvé très divertissant et plein d’humour. Des combats toujours surréalistes et un méchant béotien des plus ridicules. Pourtant, le tout ressort bien ficelé, les deux acteurs principaux faisant toute la différence. Faut dire qu’avec Colin Firth (un vrai caméléon) au casting, c’est difficile de rater un film.
Les chevaliers du Zodiaque
La violente berceuse de notre enfance. Popularisé auprès de ma génération par le célèbre et controversé Club Dorothée (désormais disparu), Les chevaliers du Zodiaque sont revenus avec de vrais acteurs pour nous faire un résumé de l’histoire. Personnellement, je ne me rappelais pas bien de l’histoire d’origine, seulement de l’importance des combats et de la dégaine des armures légendaires. J’ai plutôt apprécié de redécouvrir l’univers dans ce film qui, sans être la révélation de l’année, se défend pas si mal. Pour les nostalgiques.
Tracers
Spectaculaire ! Le résumé du film ne laissait pas présumer une telle démonstration de cascades. Le film va à 100 à l’heure au rythme des personnages. Si le concept m’était connu (Yamakasi et compagnie), la réalisation rend la pratique des « Tracers » encore plus impressionnante. Et avec ça, on découvre un Tailor Lautner plein de vie, bien mieux que dans la saga Twilight. Un must pour les amateurs d’adrénaline. Le « 2 fast 2 furious » des piétons !