Au cinéma en mars 2015 : le robot Chappie, le conte de fées Cendrillon revisité, Will Smith en mode Diversion, et Dear White People.
Chappie
Remarquable ! Le film a réussi à me faire verser une larme pour un robot. Et c’est pas comme si son design le prédisposait à être « mignon » (mis à part les oreilles). J’ai vraiment été bluffée. Chappie est comme un enfant, presque plus touchant. On est ému par son apprentissage, son intérêt pour la peinture, etc. On a de la peine lorsqu’il perd ses « parents ». L’univers futuriste créé pour l’occasion tient la route. Les relations entre les protagonistes sont assez bien pensées pour rendre le scénario complet. Mais la vedette de l’histoire justifie à elle seule de voir le film. Et la fin, bien qu’on la voit venir, est osée.
Cendrillon
Cet énième remake de conte de fées ne m’a vraiment pas laissé une forte impression. Après quelques semaines, c’est tout juste si je m’en rappelle. Un film qui se regarde bien, mais ne se démarque pas de ses congénères. Ces dernières années, les contes de fées ont fait l’objet de nombreuses réécritures, aussi bien fidèles, traditionnelles, que rebelles, sur grand ou sur petit écran. Certaines versions ont vraiment tiré leur épingle du jeu. Mais ce Cendrillon, aussi correct soit-il, ne sort pas du lot. Si je devais en choisir un à revoir, ce ne serait sans doute pas celui-là.
Diversion
On retrouve Will Smith et son humour dont il a le secret dans des situations des plus improbables. Mais malgré cette absurdité environnante, il se pose en donneur de leçon, un prof pas comme les autres, un peu comme un Docteur Love désabusé. Le hic, le cordonnier est toujours le plus mal chaussé… et c’est l’arnaqueur qui se fait le plus grandement arnaqué. Une version de « Hitch » moins tournée vers la romance et plus vers les rebondissements. Un bon divertissement. Ou une bonne diversion du quotidien…
Dear White People
Un peu décevant par rapport à la bande annonce qui laissait attendre une comédie pleine de rires. Bien qu’il s’agisse d’une comédie tout à fait correct, on tangue un peu entre les scènes parodiques et l’arrière-goût de sérieux. Vu le pitch, la parodie aurait pu être poussée davantage. Pas mémorable.