Enfin arrivée sur l’île du Sziget à Budapest, je commence peu à peu à découvrir les installations, scènes et autres stands. Une découverte évolutive qui voit les lieux se transformer du bordel monstre à un air de magie. Le rêve semble prendre peu à peu réalité.
Après mes déboires du début, je cherchais du réconfort. Un signe me confirmant que j’avais raison d’être là, à Budapest, à attendre le début du festival Sziget. Quelques galères plus tard, après que l’organisation se soit consolidée à l’approche imminente des festivités, j’ai pu apercevoir ce brin de merveille que j’attendais. Tantôt en retraversant le pont (on voit mieux le jour), ou encore en partant à la découverte de l’île.
Là, j’ai commencé à découvrir quelques unes des installations visuelles (parapluies, oeufs, etc), les scènes qui nous attendent, les milliards de stands de nourriture, aussi variés les uns que les autres… A moitié perdue, j’étais émerveillée par cette richesse. Tant d’options, de stands à découvrir, de choses à tester, et partout, une déco magique. Rien que dans l’Apero Camping, des guirlandes électriques font office de lampadaires à lumière tamisée. Dans les bois d’à côté, les arbres sont carrément recouverts de ces guirlandes, à la manière de la forêt lumineuse de la Fête des Lumières de Lyon.
Un émerveillement sous toutes ses formes. L’éveil de la vision des merveilles a trouvé une autre raison de se réjouir au sein de l’Apéro Camping. Tandis que l’équipe du Sziget s’occupe des derniers préparatifs, les résidents de l’Apero profitent désormais d’une tente d’accueil haute en couleurs et en confort. En particulier, une touche des plus appréciable est la panoplie de Jumbo bags déployée au sol. Orange, rose, vert… ces poufs colorés et sans prétentions sont de vraies petits merveilles en soi. Pour la sieste ou en éveil, ils prennent la forme souhaitée pour un grand bonheur. C’est dans ces moments-là que ça vaut le coût de payer 60€ de plus pour un camping confort.